Réforme des diplômes : l’ANAS craint la mort d’une profession réglementée
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : M. LB.Lecture : 2 min.
« Nous demandons à Marisol Touraine, ministre de la Santé et des Affaires sociales, de renoncer à ce projet de refonte des diplômes d’Etat du travail social. » Avant que la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées et de l’exclusion ne prenne ses distances, le 18 février lors d’un déplacement (voir ce numéro, page 5), avec la refonte des diplômes proposée par le groupe de travail des « états généraux du travail social », l’Association nationale des assistants de service social (ANAS) a fait de nouveau valoir ses arguments contre ce projet(1). Elle réitère ses craintes : la disparition des diplômes actuels au profit de la création d’un diplôme unique par niveau de qualification (la formation étant alors articulée autour d’un socle commun par niveau, de spécialisations et de parcours optionnels) risque de « supprimer ce qui fait l’histoire du travail social et donc son identité ». Pour les diplômes de niveau III en particulier, cette refonte « amènera forcément à une formation tronquée, provoquant un appauvrissement des compétences et une technicisation des pratiques professionnelles, dans un contexte où l’accent doit être porté sur la relation d’aide et l’accompagnement des…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques