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« Dans le secteur social et médico-social, la parole n’est pas libérée »

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Y a-t-il un malaise dans les institutions sociales et médico-sociales ? Pour Jean-Louis Deshaies, consultant et ancien directeur d’établissement, c’est une évidence. Un malaise nourri, explique-t-il dans son livre « Briser l’omerta ! », des non-dits sur les micromaltraitances qui émaillent le quotidien des institutions. Pour briser cette loi du silence, il appelle à oser le dialogue.
Que recouvre cette loi du silence que vous dénoncez ?Le titre est fort, mais c’est la réalité. Dans beaucoup d’institutions, il existe trop de non-dits et d’évitements sur des micromaltraitances au quotidien. J’entends par-là des brimades, des petites négligences, de l’autoritarisme, des plaisanteries douteuses. Je pense à ce médecin qui avait fait preuve d’un humour déplacé à l’encontre d’une résidente d’une MAS [maison d’accueil spécialisée]. Il avait dit, sur le ton de la plaisanterie, qu’il ne pouvait pas faire sa mammographie parce qu’il ne pouvait pas en faire le tour… Sous couvert d’humour, il s’agissait bien de maltraitance. Ces petits événements qui paraissent sans gravité sont en réalité les pires car ils génèrent trop souvent des pactes de non-agression…
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