Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Caroline HelfterLecture : 1 min.
Faire un état méthodique des connaissances sur le handicap en explorant les savoirs établis par une pluralité de disciplines : l’ambition est grande, et le résultat copieux. Mais « à n’en pas douter, si ce livre était consacré aux lieux communs, contre-vérités ou affabulations qui courent sur le handicap, il serait plus volumineux encore », souligne d’emblée l’anthropologue Charles Gardou, responsable de cette somme à laquelle ont collaboré 24 spécialistes de sciences humaines, sociales et de la vie. En histoire, la période qui part du XVIIIe siècle – avec, en 1749, la fameuse Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient, de Diderot – et va jusqu’à aujourd’hui est la plus étudiée, explique Henri-Jacques Stiker, anthropologue et historien. Mais il existe aussi des travaux archéologiques qui, grâce à l’étude des squelettes, font une lecture intime des corps différents du passé. Ainsi, en 1881, la première thèse francophone de « paléopathologie » (dénomination datant de 1913) portait sur les « Lésions osseuses de l’homme préhistorique en France et en Algérie ». Dans d’autres disciplines, le handicap n’apparaît pas comme un objet d’étude très développé. C’est le cas en économie :…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques