« TAPAJ amène doucement les jeunes en errance vers le monde du travail »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : Eléonore VariniLecture : 3 min.
A l’occasion du colloque du 27 janvier sur le déploiement national du dispositif TAPAJ (travail alternatif payé à la journée), Nathalie Latour, déléguée générale de la Fédération addiction, décode cette expérimentation qui s’adresse aux jeunes en errance éloignés des dispositifs de droit commun en raison de problèmes psychologiques et sociaux.
Qu’est-ce que TAPAJ ?Expérimenté au Québec par l’association Spectre de rue depuis 15 ans, le travail alternatif payé à la journée est un programme de réinsertion par le travail pour les jeunes en errance. Il leur permet d’être rémunérés en fin de journée pour une activité professionnelle qui ne nécessite pas de qualification ou d’expérience professionnelle particulière et ne les engage pas sur la durée. Il y a trois ans, le CEID [Comité d’étude et d’information sur la drogue] de Bordeaux, adhérent de la Fédération addiction, s’est emparé de cette expérience afin de l’adapter au contexte français(1). Retenu dans le cadre du plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les conduites addictives 2013-2017 et soutenu par la Mildeca [Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites…
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