Mobilisation contre la disparition du fonds documentaire en gérontologie
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : É. V.Lecture : 3 min.
Ce sont 712 mètres linéaires entièrement consacrés aux questions relatives à la vieillesse et au vieillissement – dont 2 829 mémoires, 1 035 thèses, 7 951 ouvrages, 5 031 numéros spéciaux de revues et autres fascicules, 6 470 rapports et brochures divers – qui pourraient disparaître d’ici trois mois. En effet, il y a un an, après presque un demi-siècle d’existence, la Fondation nationale de gérontologie (FNG) était dissoute en raison de la fragilisation de ses finances(1). Son centre de documentation, hébergé dans des locaux de l’hôpital parisien Sainte-Périne, n’a toujours pas trouvé de repreneur et le bâtiment de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris doit être démoli au mois d’avril. « Laisser disparaître ce fonds serait renoncer à l’effort de promotion et de valorisation de la recherche francophone au profit de la prééminence des travaux anglo-saxons dans ce domaine », redoute Anne-Marie Guillemard, professeur émérite en sociologie de l’université Paris V-Descartes et cheville ouvrière de la sauvegarde du fonds.En mai 2014, soutenue par les anciens salariés de la FNG, des chercheurs en sciences sociales et des enseignants et formateurs travaillant sur les questions du vieillissement,…
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