Des spécialistes du champ éducatif, pédagogique et social
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : Didier FavreLecture : 6 min.
« La fusion annoncée des métiers de niveau III (assistant de service social, éducateur spécialisé, éducateur technique spécialisé, conseiller en économie sociale et familiale, éducateur de jeunes enfants) dans le cadre de la réforme des diplômes(1), signifie leur disparition au profit d’une sorte de “travailleur social générique à options”. Pour les éducateurs de jeunes enfants (EJE), elle renvoie à une question fondamentale : sont-ils solubles dans le travail social ? N’ont-ils pas plutôt une spécificité reconnue tant au sein des établissements d’accueil du jeune enfant que des nouveaux lieux d’exercice où on fait appel à eux depuis quinze ans (maisons d’enfants à caractère social, centres maternels, etc.) ? Lorsque l’Unaforis a pris la décision de supprimer les commissions par métier en leur substituant des commissions par niveau de diplôme, c’est le sentiment partagé d’une disparition programmée du métier d’EJE qui a d’ailleurs été à l’origine de la constitution le 23 mars 2012 de l’Aformeje (Association pour la formation au métier d’éducateur de jeunes enfants), dans le cadre de laquelle cet article a été écrit(2).Travail d’éducation partagéePour éclairer le débat, partons de quelques…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques