Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : Eléonore VariniLecture : 11 min.
Chaque année, en Haute-Saône, l’ITEP de Luxeuil-les-Bains propose à certains de ses jeunes « Passage à l’acte », un atelier d’écriture et d’enregistrement de chansons. Pour la cinquième session, l’artiste Imbert Imbert était aux commandes.
Hésitant devant le micro, Lucas, 11 ans, se met à fredonner : « J’fais d’la boxe thaïe dans l’ventre à ma mère / Mais qui c’est l’ennemi ? / Un coupeur de cordon médical / Ou simplement la vie ? » Alors qu’il chantait à tue-tête des tubes dans les couloirs quelques minutes plus tôt, il ne lui est pas facile, le moment venu, de se lancer, de vaincre sa timidité, son appréhension, de maîtriser sa diction et de réciter le texte en rythme avec la musique diffusée dans le casque trop grand pour sa petite tête. Amélie Thomas, éducatrice spécialisée, et Imbert Imbert(1), l’artiste qui s’occupe de la prise de son, trouvent les mots pour l’encourager. Après lui, chacun des enfants de l’atelier « Passage à l’acte » viendra enregistrer sa version de la chanson Boxe thaïe, qu’ils ont eux-mêmes écrite. Chacun avec sa problématique : âgés de 9 à 13 ans, ces huit garçons sont tous accueillis à l’institut thérapeutique, éducatif…
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