Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Par : C. S. D.Lecture : 2 min.
Les accueils de jour reçoivent aujourd’hui des jeunes, des migrants, des familles, ce qui complexifie l’accompagnement.
Les « grands marginaux », leur public historique, seront-ils bientôt minoritaires dans les accueils de jour ? « Ces lieux reçoivent aujourd’hui une population très différente, même si elle reste composée majoritairement de personnes isolées et d’hommes », relève Patrick Chassignet, chargé de l’animation des Boutiques solidarité de la Fondation Abbé-Pierre. Tout d’abord, les personnes de passage sont de moins en moins nombreuses : « Certaines viennent même très régulièrement depuis des années. » A cela s’ajoute le rajeunissement des usagers. Les Boutiques solidarité accueillent désormais un quart de jeunes de moins de 25 ans. Pour certaines, beaucoup plus, comme à Mulhouse où l’accueil de jour géré par l’association Surso (Service d’urgence sociale) reçoit 40 % de 18-25 ans. « Ils sont en rupture familiale, en difficulté par rapport à l’emploi, sans qualification professionnelle ni droit au RSA [revenu de solidarité active], donc sans ressources. Une partie importante d’entre eux étaient auparavant pris en charge par l’aide…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques