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« Elargir la réflexionafin de prendreen compte l’activitéet pas seulementle travail »

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Le mot « précaire » évoque des formes dégradées d’emploi, mais il peut renvoyer aussi à des alternatives revendiquées au salariat. Le sociologue Patrick Cingolani a enquêté auprès de travailleurs des industries culturelles, afin de comprendre ce que ces précarités acceptées peuvent apporter à une réflexion plus générale sur de nouvelles formes d’activités.
Comment définissez-vous la précarité ?Je distingue trois grandes acceptions. Tout d’abord, le travail précaire, qui renvoie à la flexibilisation et aux formes dégradées de l’emploi. Le mot « précarité » est lié également, depuis les années 1980, aux nouvelles formes de pauvreté devenues massives. Ce que Robert Castel a cristallisé autour de l’idée de « précariat ». Mais il a existé aussi, autour des années 1970, des gens qui se revendiquaient précaires dans une dimension à la fois critique et alternative.Que peuvent nous apprendre ces années sur la question de la précarité ?Je me réfère notamment aux travaux d’Henri Lefebvre, en particulier sa critique de la vie quotidienne et de la spécialisation spatiale. Je me réfère aussi à ceux d’André Gorz, qui posait alors la question de l’autogestion…
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