Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : C. H.Lecture : 3 min.
Prendre soin d’un enfant, c’est aussi prendre soin des liens qui l’unissent à ses parents, même si ceux-ci souffrent de pathologie psychique.
Lorsque le ou les parents d’un enfant placé souffrent de troubles psychiatriques, les placements durent souvent longtemps. « Ce n’est pas pour autant qu’on va mettre les parents de côté », souligne Rachel Chrestien Monteil, chef de service au centre de placement familial spécialisé (CPFS) de la Sauvegarde de l’enfant à l’adulte d’Ille-et-Vilaine. « Il faut sans cesse aller vérifier ce qu’il en est du lien entre l’enfant et ses parents, le construire, le reconstruire, ou à l’inverse penser à le distancier un peu, parce que ne pas être envahi par la problématique parentale permet aussi à l’enfant de grandir dans de bonnes conditions. » Cette prise en compte des parents constitue peut-être l’une des principales évolutions du placement familial, estime la responsable. « Il y a 10-15 ans, on était plus du côté de l’enfant qui arrivait en famille d’accueil et on travaillait sur son placement, alors qu’aujourd’hui, on se soucie vraiment du triptyque que représentent l’enfant, sa famille d’accueil et sa famille…
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