« A mes débuts dans ce métier si singulier, j’ai pu penser, comme beaucoup de personnes sensées, que le placement suffirait pour que l’enfant soit préservé des effets induits par son immersion dans « la folie » de ses parents ; j’ai pu croire que le jeune ne subirait plus l’impact résultant de ce vécu traumatisant puisque, à la maison, nous allions le sécuriser et le protéger. Il va sans dire que la réalité est tout autre », confiait Margot Coton, assistante familiale dans l’Hérault, lors des journées d’étude de l’Association nationale des placements familiaux (ANPF) sur « Le placement familial à l’épreuve des pathologies psychiques des parents »(1). Dans ces situations, il arrive que les assistants familiaux soient exposés à des « comportements aberrants » de l’enfant, qui met en scène les violences les plus perturbantes de son vécu familial…
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