Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : É. V.Lecture : 2 min.
« L’histoire commence mal dès le départ… » Chanteloup-les-Vignes, commune à laquelle Juan Massenya et Michel Royer consacrent un long documentaire, concentre tous les problèmes des grands ensembles : projet initial irréaliste, concentration d’une population ouvrière pauvre et immigrée (80 nationalités différentes), chômage des jeunes et des moins jeunes, crispations identitaires, violences policières, drogue, etc. Symbole du malaise des banlieues, cette cité-dortoir qu’on surnomme Babel-en-Yvelines ou encore Chicago-en-Yvelines méritait qu’on se penche sur son histoire peu commune. Dans Banlieusards. 40 ans à Chanteloup-les-Vignes, c’est le journaliste Juan Massenya qui s’y colle… avec la particularité qu’il a lui-même grandi aux Muguets, où fut tournée La haine, de Mathieu Kassovitz. Jusque dans les années 1960, Chanteloup est un petit village peuplé de paysans, situé à 30 kilomètres de Paris. Au début des années 1970, l’Etat confie à l’architecte Emile Aillaud la tâche de bâtir une ville nouvelle en plein milieu des champs pour accueillir 8 000 personnes en habitat social. Si l’architecte a souhaité s’éloigner du mode classique des grands ensembles, il commet la même erreur qu’à…
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