Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : Eléonore VariniLecture : 2 min.
« Que ce soit les violences conjugales, la prostitution, les mariages forcés, l’excision, le harcèlement moral et sexuel, le viol, la discrimination sexuelle au travail, les publicités sexistes, la pornographie, les crimes d’honneur, la maltraitance psychologique… Mon intention à travers ce film est la prise de conscience de la violence à l’encontre des femmes, et pas seulement en termes physiques et psychologiques mais sous toutes ces formes, parce que la maltraitance peut être vécue de mille façons, et parce qu’il y a lieu de revoir plus généralement la place des femmes dans notre société », martèle Jean-Pierre Delépine. Son long métrage Que justice soit nôtre raconte ainsi l’histoire de femmes en souffrance. Celle d’Aline, d’abord, dont la mère a créé une association d’aide aux femmes battues, avant de mourir tragiquement sous les coups du mari d’une des personnes accompagnées. A 22 ans, elle tente de maintenir à flot l’association en quête de subventions. Puis celle de sa sœur Julie, qui rencontre un bellâtre sur un site de rencontre, lequel se révèle infidèle et violent. Celle de Zaïna, ensuite, qui vient d’être sauvée d’un mariage forcé et se cache chez les deux sœurs. Si sa…
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