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Accueillir les « ? adomamans »

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Chaque année, en France métropolitaine, de 4 000 à 4 500 adolescentes de 15 à 19 ans donnent naissance à un enfant. Quel est le profil et le parcours de ces très jeunes mères ? Au fil de sa vie professionnelle, Nelly Carpentier a rencontré plusieurs centaines d’« adomamans » accueillies en centres maternels. Pour la psychosociologue, l’une des principales clés de compréhension des maternités précoces tient au contexte familial dans lequel les jeunes femmes ont grandi. A quelques exceptions près, celles-ci ont eu un environnement relationnel perturbé. Certaines « ont connu abandon, adoption ou placements dès la naissance ou au cours de leur enfance, parfois en raison d’un climat de violence extrême dont elles ont pu être elles-mêmes victimes », note l’auteure. Très rares sont celles qui n’ont pas vécu l’absence, la rupture ou l’instabilité du couple de leurs parents. Ces conditions d’existence dans l’enfance ont un impact profond sur la façon d’envisager la maternité et de la vivre. C’est-à-dire aussi sur la faiblesse du lien de ces jeunes femmes au père de leur enfant – à mettre en parallèle avec le faible taux de reconnaissance paternelle des enfants de mères isolées séjournant en…
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