Quelle est la place de la polyvalence de secteur dans le paysage de l’action sociale d’aujourd’hui et quel rôle veut-on lui faire jouer ? Deux questions « prégnantes », selon l’Association nationale des assistants de service social (ANAS), qui vient de publier un document contenant cinq propositions « pour redonner du sens à la polyvalence de secteur » et envisager une « alternative au modèle actuel »(1). Des pistes qu’elle présente comme « un outil de travail pour les institutions, les professionnels et un appel au débat ».
Chacune d’entre elles répond à la définition d’un objectif. Le premier : la « réappropriation des outils d’accompagnement par les assistants sociaux de secteur ». Pour cela, l’ANAS recommande de dissocier la contractualisation obligatoire et l’accompagnement social, le contrat ayant en effet été « détourné de son sens initial ». Selon elle, un « palier déterminant » a été franchi avec le contrat d’insertion du revenu minimum d’insertion (RMI), devenu « contrat d’engagement réciproque » dans le cadre du revenu de solidarité active (RSA). Le contrat devi
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