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Ces curieux objets de l’exil

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Une boîte en marqueterie, décorée du drapeau arménien. Deux cartes d’identité cartonnées, portant la date manuscrite d’un décret de naturalisation. Une fraiseuse d’acier d’une tonne. Un maillot de gardien de but du club de Casablanca. En 2013, le musée de l’Histoire de l’immigration a ouvert aux Carnettistes tribulants, collectif d’illustrateurs, de graphistes, de plasticiens, les trésors de sa galerie des dons. Ouverte au public en 2008, celle-ci est destinée à recueillir les archives et objets confiés par des particuliers, témoignages du parcours migratoire de leur famille. Cette collection hétéroclite a inspiré aux Carnettistes 12 œuvres originales, mêlant récits de vie et fictions. D’abord présentés au cours d’une exposition, les voilà désormais rassemblés dans Bringuebalés, un bel album édité par La Boîte à bulles. A partir de la boîte en marqueterie de Melkon Bédrossian, la plasticienne Frede Dethier retrace ainsi l’exil de cet Arménien rescapé du génocide de Turquie, installé à Marseille en 1925. Imaginant Ettore et Giuseppina Pozzera s’extirpant de leurs papiers d’identité, l’illustratrice Geneviève Marot raconte le parcours de ce couple d’Italiens, poussés vers Saint-Etienne…
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