Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Jean Paul BichwillerLecture : 6 min.
La mise en œuvre de la loi réformant la protection de l’enfance bute sur une mauvaise compréhension de l’articulation entre protection administrative et judiciaire dans les départements, déplore Jean-Paul Bichwiller, vice-président de l’Association nationale des directeurs de l’enfance et de la famille (ANDEF). Alors que Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat chargée de la famille, a lancé une concertation sur la loi réformant la protection de l’enfance(1), il appelle à une clarification du sens de celle-ci.
« Si la loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l’enfance constitue une avancée significative, elle gagnerait à énoncer davantage les principes de doctrine sur lesquels elle s’appuie ou est censée s’appuyer. Il y a là en effet des choix de société, une certaine idée du rôle des parents, de la place de l’enfant, des droits et de la liberté des personnes. Il s’agit de conceptions d’ordre philosophique, éthique et sociologique qui mériteraient d’être explicitées plutôt que d’exister trop souvent “en creux”. Par exemple, décider que la protection d’un enfant en danger au sein de sa famille doit être systématiquement…
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