La CNCDH appelle au respect des droits des personnes vivant en bidonvilles
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : A. S.Lecture : 3 min.
Deux ans après la circulaire du 26 août 2012(1), qui avait « suscité un regain d’espoir quant au respect des droits fondamentaux des populations vivant en bidonvilles » – essentiellement des Roms –, force est de constater « que l’on est encore très loin du “traitement égal et digne de toute personne en situation de détresse sociale” appelé dans son préambule », regrette la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), dans un avis très incisif adopté à l’unanimité le 20 novembre(2). « Alertée par le nombre d’évacuations sans précédent enregistrées » l’an dernier, la CNCDH s’est autosaisie de la question et dénonce ainsi – comme l’ont fait précédemment le Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées, le collectif Romeurope ou encore Amnesty international(3) – « l’application partielle et hétérogène sur le territoire de cette circulaire, dont le volet répressif a supplanté les actions d’insertion et d’accompagnement social ».Racisme et discriminationsDe fait, « ces évacuations forcées contraignent ces personnes à l’errance et rendent impossible l’accès aux droits fondamentaux », poursuit la commission, soulignant « une volonté répressive guidée par une acceptation…
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