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Souvenirs vivants d’enfants « invivables »

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Les photos ont quarante ans, mais sont exposées pour la première fois sous le titre « Ces gamins du Serret ». Au printemps 1973, dans les Cévennes, le photographe Thierry Boccon-Gibod pénètre dans l’univers créé par Fernand Deligny, référence de l’éducation spécialisée. Un campement dédié aux enfants autistes, sans murs ni barrières, en pleine nature. Il y passera deux fois pendant une semaine et rapportera les seuls clichés existants de cette expérimentation, que l’on peut enfin voir à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), dans le cadre de la quinzaine consacrée aux droits de l’enfant. Grâce à la pudeur du photographe, on se sent comme un témoin privilégié des scènes de vie de ce centre si particulier. Ici, les regards des enfants sont lointains, comme ­perdus, une certaine souffrance per­ceptible dans leurs yeux sombres. Là, au contraire, ils sont plantés droit dans les yeux de l’éducateur Jacques Lin et expriment autant que des paroles. Cet ancien ouvrier d’Hispano-Suiza offre à l’objectif de Thierry Boccon-Gibod des scènes d’une infinie douceur, émouvantes tant on sait la relation avec ces enfants difficile à créer.Certains de ces clichés ont été légendés par Fernand Deligny lui-même,…
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