Recevoir la newsletter

En bref – L’interdiction administrative du territoire

Article réservé aux abonnés

créée par la loi renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme, adoptée le 4 novembre (voir ce numéro, page 37), constitue une « attaque » contre la libre circulation des Européens, s’insurge Romeurope. « Déposé à la dernière minute au Sénat », l’amendement qui a introduit cette disposition « n’a fait l’objet d’aucun débat », déplore le collectif. Sur le fond, « le mot “terrorisme” n’est même pas cité », puisque cette mesure pourra concerner tout étranger ne se trouvant pas sur le territoire et dont la présence en France constituerait une menace grave pour la sécurité et l’ordre publics. Pour les citoyens européens, le texte précise que cette menace doit être « réelle, actuelle et suffisamment grave pour un intérêt fondamental de la société ». Une définition qui « fonde aujourd’hui les nombreuses obligations de quitter le territoire distribuées à des citoyens européens », précise Romeurope. Ce sont, de fait, les termes employés dans un arrêt du Conseil d’Etat du 1er octobre justifiant l’expulsion d’une ressortissante roumaine qui avait sollicité, en réunion, le versement de sommes d’argent en prétendant collecter des dons pour une association.
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Côté terrain

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur