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« Loi vieillissement : ad augusta per angusta »

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Robert Lafore. Professeur de droit public à l’université de Bordeaux-Institut d’études politiques.
Tous les latinistes en herbe – que l’on disait « distingués » lorsque l’étude de cette langue augurait des plus prestigieuses destinées – connaissaient la locutionad augusta per angusta, que l’on peut traduire approximativement par : « vers de grandes choses par la voie étroite »… Longuement préparé par Michèle Delaunay lorsqu’elle était ministre déléguée aux personnes âgées et à l’autonomie, le projet de loi dit « d’adaptation de la société au vieillissement », qui vient d’être adopté en première lecture par l’Assemblée nationale, peut passer pour une parfaite illustration de cette expression.Pour ce qui est des « grandes choses », le projet affiche des ambitions fortes. Loin de se cantonner à des réponses limitées au problème de la perte d’autonomie, la loi s’inscrit dans une vision large pour instituer une « politique du vieillissement ». De ce point de vue, la dépendance n’apparaît que comme un aspect de la question, qu’il convient donc de situer dans une appréhension globale, concernant l’ensemble des politiques publiques en les ordonnant…
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