Recevoir la newsletter

Vieux récits d’exil

Article réservé aux abonnés

Amor, 70 ans, est arrivé en France le 18 avril 1963. « C’était pour apprendre la plomberie », raconte-t-il dans la vidéo d’introduction du webdocumentaire Chibanis, l’éternel exil des travailleurs maghrébins. A l’époque, le travail ne manque pas – bâtiment, travaux publics, industrie, agriculture… – mais les conditions de logements sont précaires. Les premiers arrivés vivaient dans ce que l’on nommait « hôtels de préfecture », les suivants n’ont eu accès qu’à des baraques de fortune, puis à des bidonvilles. Un diaporama permet de découvrir une série de photos prises à cette époque. « J’habitais dans un cercueil », tente d’illustrer Mohammed, tant il se trouvait à l’étroit dans la chambre qu’il partageait avec quatre compatriotes. Parfois à peine majeurs à leur arrivée, ces travailleurs découvrent un autre pays, une autre culture, une autre langue. Mais ils ont une mission, à laquelle ils se tiennent : envoyer de l’argent à ceux qui sont restés au pays. C’est dans ces souvenirs que se plongent les différents témoins du documentaire. Ils racontent la France, les mariages arrangés avec une fille du pays, le froid, la solitude surtout, qui pèse de plus en plus avec l’avancée en âge. La…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Culture

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur