L’INSEE analyse l’effet redistributif de l’habitat en HLM
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : É. V.Lecture : 2 min.
L’occupation d’une habitation à loyer modéré (HLM), une subvention implicite ? C’est en tout cas pour chiffrer ce qu’il appelle « un avantage en nature » que l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a mené une étude comparant la situation de ménages vivant en HLM et leur situation hypothétique s’ils étaient restés dans le parc privé(1). En préambule, il détaille les caractéristiques des occupants du parc social(2) : parmi eux, 16 % sont des familles monoparentales et 20 % des personnes âgées de plus de 65 ans. Près de 10 % sont au chômage. Peu mobiles, ces locataires occupent en moyenne leur logement depuis 10,7 années. Ils résident dans des logements d’une valeur un peu plus importante, plus grands, mais dans des quartiers moins favorisés que s’ils devaient se loger dans le parc privé. En effet, 45 % des logements sont situés dans des quartiers « pauvres », où le revenu fiscal moyen annuel est inférieur à 15 000 €.En 2006, le loyer moyen d’une HLM s’élevait à 310 € par mois. Selon l’INSEE, il était inférieur de 261 € au loyer libre du parc locatif privé. La subvention implicite mensuelle représentait donc 42 % de la valeur du logement. Par ailleurs,…
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