Fin de vie : le CCNE préconise de reconnaître de nouveaux droits
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Publié le : Dernière Mise à jour : 29.08.2017Par : L. L.Lecture : 4 min.
Dresser le bilan de plus de deux ans de débat public sur la fin de vie et contribuer à l’approfondissement de la réflexion. Tel est l’objet d’un rapport du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) rendu public le 23 octobre(1). Initié en juillet 2012 par le président de la République avec la mise en place d’une commission de réflexion sur la fin de vie en France, ce « débat public » a été ponctué par le rapport « Sicard » en décembre 2012, par un avis du CCNE en juin 2013 et par l’avis d’une conférence citoyenne en décembre 2013 (2). Synthétisant l’ensemble de ces réflexions, le rapport met en lumière les principaux points de convergence et les recommandations partagées qui en découlent tout en dénonçant les conditions de la fin de vie en France.Pour le comité d’éthique, le constat est « accablant » : « scandale » du non-accès aux droits reconnus par la loi, ce depuis 15 ans, manque d’accompagnement humain en fin de vie, insuffisance des soins palliatifs qui conduisent à une « situation d’abandon » et à une fin de vie « insupportable » pour une très grande majorité des personnes concernées. Bien des recommandations du rapport « Sicard », telles que l’application de la législation…
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