L’opinion moins inquiète du non-recours que des abus, selon le Crédoc
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 10.08.2017Par : M. LB.Lecture : 2 min.
Dans l’enquête sur « Les conditions de vie et les aspirations » des ménages, dont les résultats ont été diffusés en septembre dernier (1), le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc) relevait une moindre empathie à l’égard des personnes en difficulté sociale et une remise en cause, par une bonne partie de l’opinion publique, de l’efficacité des politiques sociales. Une défiance à l’égard du modèle social français que tend aussi à confirmer la quatrième vague du « Baromètre de la cohésion sociale » initié en 2011 par la direction générale de la cohésion sociale, à partir de questions insérées à sa demande dans l’enquête annuelle du Crédoc (2).Le tableau n’est pas très réjouissant : « Stressés par la crise, n’ayant plus confiance dans les institutions et leur capacité d’infléchir le réel, inquiets des risques de déresponsabilisation du modèle social et valorisant la liberté individuelle, les Français tendent, en ce début 2014, à s’affranchir du collectif pour ne compter que sur eux-mêmes. » Ainsi, 35 % placent les efforts de chacun pour vivre ensemble en tête des facteurs qui contribuent le plus à favoriser la cohésion sociale, tandis que la protection…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques