A l’occasion de la Journée du refus de la misère, le CNLE affiche ses priorités
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 08.08.2017Par : Emmanuelle ChaudieuLecture : 3 min.
Dans un vœu formulé à l’occasion de la Journée mondiale du refus de la misère, le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) s’est déclaré « très préoccupé par la stigmatisation et les discriminations croissantes subies par les plus pauvres ». L’instance a en effet souhaité « prendre sa part dans [la] mobilisation [du 17 octobre] et attirer l’attention du gouvernement sur plusieurs sujets », au premier rang desquels « les préjugés et la méfiance [qui] semblent se renforcer » à l’égard des plus précaires(1). Les membres du conseil déclarent ainsi soutenir la demande d’ATD quart monde pour que « les discriminations [visant] des personnes du seul fait de leur situation de précarité sociale [soient] interdites par la loi » et demandent au gouvernement « d’envisager l’introduction dans la législation française du critère de précarité sociale comme motif prohibé de discrimination ».Le CNLE appelle par ailleurs à « une mise en place rapide » des résolutions prises lors de la conférence sociale de l’été dernier(2). Il souhaite notamment que « les discussions en cours entre des associations de lutte contre la pauvreté et l’exclusion et les partenaires…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques