« Les freins à l’intégration sont dans la société française elle-même »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : Marie PoinsotLecture : 5 min.
Les réalités migratoires ont fortement évolué depuis vingt ans. La mondialisation et les crises politiques et économiques ont poussé sur les routes de nouvelles populations. Ce changement, la France, vieux pays d’immigration, a du mal à l’accepter, observe la politologue Marie Poinsot, qui a piloté un ouvrage dressant l’état des lieux des savoirs sur les migrations.
Quel était votre objectif en mettant cet ouvrage en chantier ?Il s’agissait d’actualiser un premier Etat des savoirs piloté en 1999 par Philippe Dewitte, à l’époque rédacteur en chef de la revue Hommes et migrations. En travaillant sur ce projet, nous nous sommes rendu compte que les domaines de recherche avaient beaucoup changé sur la question des migrations. Ainsi, on ne peut plus la traiter sans intégrer la mondialisation et la place de la France dans les flux migratoires internationaux. Nous avons sollicité différents auteurs qui se sont montrés intéressés, car ils sont bien conscients que leurs travaux restent un peu confinés aux enceintes académiques. Ils ont un mal fou à les faire connaître des médias afin de renouveler un discours trop souvent stéréotypé sur les migrations.…
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