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Femmes en périphérie

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Tout au long de son nouveau film, Céline Sciamma cadre en gros plan les visages de Marieme, Lady, Adiatou et Fily. Ces adolescentes désœuvrées forment une Bande de filles comme on en croise souvent dans les rues des grandes villes ou les couloirs du métro. Très maquillées, sexy et piercées, elles se montrent parfois bruyantes, arrogantes, violentes. Certainement pour montrer qu’elles sont fortes, affranchies. Pourtant, une fois rentrées dans leur cité, entre les murs des appartements, elles redeviennent sages, soumises même, leur liberté étant entravée par les garçons. Le long métrage, rythmé par une musique entraînante, suit particulièrement Marieme, qui aime à se faire appeler Vic – « comme la victoire » – quand elle est avec ses copines. Elle rejoint la bande le jour où on lui refuse le passage en lycée d’enseignement général. A 16 ans, elle préfère arrêter l’école plutôt que « de ne pas faire comme les autres, être normale ». Dès lors, elle va « faire ce qu’elle veut » : rire fort, danser, se battre, coucher avec son copain, s’opposer à son grand frère. Hyperréaliste, nous entraînant souvent sur des fausses pistes, Bande de filles montre l’amitié comme un acte émancipateur. Mais…
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