Habitat mobile permanent : l’ANGVC dénonce l’« ignorance discriminatoire » des collectivités
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Publié le : Dernière Mise à jour : 06.08.2017Par : Eléonore VariniLecture : 2 min.
L’Association nationale des gens du voyage catholiques (ANGVC) déplore « l’ignorance persistante des collectivités quant aux besoins d’habitat mobile permanent sur leurs territoires », après avoir mené une enquête nationale auprès de l’ensemble des communes et des collectivités territoriales. Laquelle, estime-t-elle, met en évidence « un manque de pilotage généralisé de la question de l’habitat mobile sur les territoires ».Au total, 3 200 ménages résident depuis plus de trois mois sur les territoires des communes ayant répondu à l’enquête(1). Une installation durable qui s’explique par la scolarisation des enfants, les difficultés économiques qui restreignent l’itinérance ou encore les contraintes de stationnement du fait du manque de places d’accueil. Parmi ces familles, seulement 20 % sont installées sur les aires d’accueil aménagées alors que 20 % occupent le domaine public et presque les deux tiers résident dans une propriété privée (dont elles sont locataires ou propriétaires). « La mobilité n’est donc pas homogène dans ses modes de résidence et ne contredit pas le besoin d’un ancrage territorial des familles », pointe l’ANGVC, qui appelle à des réponses diversifiées : outre les…
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