Catherine Sultan présente ses orientations pour la protection judiciaire de la jeunesse
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 7 min.
Faire du milieu ouvert le socle de l’action éducative, mieux individualiser les parcours éducatifs des jeunes et en assurer la continuité. Telles sont les priorités de la directrice de la PJJ, qu’elle souhaite en cohérence avec la future réforme de la justice pénale des mineurs.
A l’issue d’une « large concertation » entreprise dès sa prise de fonction en juin 2013, la directrice de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) vient de diffuser à ses services déconcentrés une note fixant les grandes orientations et le programme de travail pour ce secteur. Pour Catherine Sultan, cette démarche était devenue nécessaire – la dernière note d’orientation datant de 1999 – au regard du durcissement des réponses législatives à la délinquance des mineurs et de la modification de sa structuration et de son organisation territoriale. En s’appuyant sur un diagnostic partagé et le rapport « Michel » rendu public en début d’année(1), elle a ainsi tenu à « réaffirmer dans ce contexte les principes de l’action éducative conduite dans le cadre judiciaire ». Des principes qui, selon elle, s’inscrivent en cohérence avec la future réforme de l’ordonnance du 2 février…
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