Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : Clémence DellangnolLecture : 2 min.
Du militantisme à la formation, en passant par l’animation socio ? culturelle… Dans son autobiographie, Chemins et mémoires, le Stéphanois Paul Masson retrace une vie transformée par l’éducation populaire. Fils d’ouvriers de la vallée de l’Ondaine, Paul Masson grandit dans un univers marqué par la mine, l’industrie et l’engagement militant : son père, syndicaliste, et sa mère, engagée dans les Associations populaires familiales, se sont rencontrés aux réunions de la Jeunesse ouvrière chrétienne. A l’âge de 11 ans, le jeune Paul entre à sa demande au petit séminaire. Cette décision fait de lui « l’intellectuel de la famille » et l’expose à un véritable choc culturel : la pratique du latin, du grec, la découverte de l’histoire, de la géographie, de la philosophie ou de la physique-chimie lui ouvrent d’« autres mondes ». Au contact de ces univers érudits, l’adolescent « interroge [ses] schémas culturels » et acquiert « des mécanismes pour forger [son] esprit critique ». Très vite, il est conquis par les « humanités » – non sans culpabilité : « J’aspire à connaître, à comprendre l’homme intemporel présent en chacun de nous, écrit-il. Mais lorsque je me laisse aller au plaisir de la connaissance…
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