Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : M. LB.Lecture : 3 min.
Après avoir failli faire les frais des joutes idéologiques sur la lutte contre la délinquance, la contrainte pénale, issue de la loi relative à l’individualisation des peines et renforçant l’efficacité des sanctions pénales(1), est entrée en vigueur le 1er octobre. Depuis le 26 septembre seulement, les services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP) en savent plus, grâce à une circulaire et à une note de cadrage (voir ce numéro, page 46), sur les modalités de mise en œuvre de cette nouvelle peine en milieu ouvert visant la réinsertion des condamnés par la prise en compte de leurs besoins d’accompagnement.Sur le fond, la contrainte pénale opère un tournant, « remettant la personne au cœur du suivi et en recentrant le CPIP [conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation] sur son métier d’accompagnement socio-éducatif », se félicite Sarah Silva-Descas, référente nationale pour les SPIP à la CGT. Mais sa mise en œuvre manque de préparation, et surtout de moyens, même s’il est encore difficile d’évaluer l’adhésion des magistrats à la mesure, d’ores et déjà qualifiée d’« usine à gaz » par Christophe Régnard, président de l’Union syndicale des magistrats. Le projet de loi…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques