Publié le : Dernière Mise à jour : 20.09.2017Par : Clémence DellangnolLecture : 1 min.
C’est parce qu’il voulait se positionner dans le débat sur la prise en charge de l’autisme, objet d’une vive confrontation entre tenants de la psychanalyse et ce qu’il nomme le « lobby comportementaliste », que le réalisateur Bernard Richard a choisi de poser sa caméra au sein de l’hôpital de jour du service de pédopsychiatrie d’Alès (Gard). Baptisé La Rose verte, celui-ci accueille des enfants et des adolescents autistes, psychotiques, dysharmoniques ou présentant des troubles du comportement, et fonde son intervention sur les principes de la psychothérapie institutionnelle. Pendant huit semaines, avec l’accord des soignants, des enfants et de leurs familles, Bernard Richard, lui-même oncle d’un enfant autiste, y a filmé des pratiques « vivantes, créatives et accueillantes » : atelier comptines, activité pataugeoire, musicothérapie, sorties, camps de vacances… Des supports, des événements, destinés à « mettre en scène le quotidien », pour permettre à l’enfant, souvent animé de grandes angoisses, de « se construire un récit intérieur », explique un professionnel. Devant la caméra de Bernard Richard, l’équipe de soignants s’efforce d’entrer en lien avec ces enfants dont beaucoup ne…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques