Participation des usagers : une mobilisation très inégale
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Publié le : Dernière Mise à jour : 21.09.2017Par : Michel PaquetLecture : 11 min.
En traçant le cap d’une participation des usagers au fonctionnement des institutions sociales et médico-sociales, la loi 2002-2 met au défi les professionnels d’inventer des pratiques plus démocratiques. Toutefois, malgré l’engagement d’une minorité d’institutions, toutes les enquêtes montrent que les relations usagers-professionnels peinent à évoluer. L’usager-citoyen reste encore dans les limbes.
En 2005, l’Uniopss (Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux) dressait un premier bilan de l’application des droits des usagers dans les institutions sociales et médico-sociales définis par la loi 2002-2(1). Celui-ci montrait que la loi promue trois ans plus tôt était à peine plus incitative que la loi du 30 juin 1975 relative aux institutions sociales et médico-sociales sur les formes de participation. Près de 40 % des structures n’avaient toujours pas installé de conseil de la vie sociale. En outre, si 93,5 % des directions qui s’étaient conformées aux nouvelles dispositions légales affirmaient avoir associé, peu ou prou, leurs personnels à l’élaboration des outils, elles n’étaient plus que…
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