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Une résurrection hors institution

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Flore est de ces histoires trop belles pour être vraies dont raffolent auteurs de fiction et spectateurs. Le réalisateur, Jean-Albert Lièvre, ne fait pourtant ici que capter la réalité : durant trois ans, il a filmé sa mère, Flore, atteinte de la maladie d’Alzheimer et dont l’état, sans surprise, n’allait pas en s’arrangeant. Ses premières images, il les tourne au téléphone portable, dans le seul but de les montrer au neurologue. On y découvre la déchéance d’une femme placée en institution, de plus en plus déconnectée de la réalité. Elle devient agressive envers les autres résidents, envers les professionnels, envers elle-même ; les médecins la bourrent de médicaments sans en avertir la famille, par ailleurs sommée de ne pas lui rendre visite trop souvent. Au fil des images, la femme souriante du début laisse place à un être chétif, fermé, absent. Flore perd peu à peu l’usage de ses jambes, s’exprime en grognant. Pour son fils, c’en est trop : l’institution lui fait de toute évidence plus de mal que de bien, il décide de la ramener chez elle, en Corse, dans cette maison familiale qu’elle n’a pas vue depuis des années, et embauche du personnel pour lui assurer un accompagnement 24 heures…
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