Aide à domicile aux familles vulnérables : l’ADF et les fédérations proposent un cadre réglementaire
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : Noémie ColombLecture : 2 min.
Réformer les services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD) pour les familles en difficulté. Tel est l’objectif des quatre fédérations d’aide à domicile – Adessadomicile, l’ADMR, la Fnaafp/CSF et UNA(1) – et de l’Assemblée des départements de France (ADF), qui ont finalisé des propositions pour donner une reconnaissance réglementaire à ces services et apporter davantage de souplesse à leur gestion. Après plusieurs mois de travaux, elles ont présenté deux propositions de décret à Dominique Bertinotti, ministre déléguée chargée de la famille dans l’ancien gouvernement, puis à Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat à la famille. Aucune des deux n’a donné suite.Financées à la fois par le conseil général au titre de l’aide sociale à l’enfance et la caisse d’allocations familiales (CAF), ces services – qui n’ont pas d’existence juridique propre – ont des modalités de fonctionnement et de tarification très hétérogènes selon les départements et sont régulièrement confrontés à des difficultés économiques. « La CAF et le conseil général ont chacun un périmètre d’action sociale défini, qui ne sont pas toujours articulés », explique Pascale Weil, chef de projet « petite enfance-famille »…
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