Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Elsa MaudetLecture : 1 min.
Comment des milliers de migrants peuvent-ils mourir en mer alors que Frontex, l’agence européenne chargée de surveiller les frontières et de lutter contre l’immigration, y est omniprésente ? « En 2011, plus de 2 000 migrants sont morts ou ont disparu en Méditerranée en présence de l’OTAN, de Frontex ou des marines nationales », résume le documentaire A contre-courant en guise d’introduction. A l’été 2012, la réalisatrice Nathalie Loubeyre a embarqué aux côtés de militants européens réunis au sein du projet Boats 4 People. Leur objectif : traverser la Méditerranée en bateau pour « contrôler les contrôleurs de l’immigration » et dénoncer les politiques migratoires du Vieux Continent. « C’est bien que les gouvernements sachent que ce n’est pas au nom de tous les citoyens que leur politique criminelle est menée », lâche Violaine Carrère, membre du GISTI, association initiatrice du voyage. Partie de Cecina, en Italie, l’embarcation marque quatre arrêts : à Palerme, où des pêcheurs ayant porté secours à des migrants en danger ont été arrêtés et jugés, à Pantelleria, à Monastir, en Tunisie, d’où viennent de nombreux migrants, puis à Lampedusa, île tristement célèbre pour ses nombreux drames…
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