Mesures de relance de la construction : la pilule passe mal
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : Maryannick Le BrisLecture : 3 min.
Le gouvernement aurait-il oublié les ménages en difficulté dans son plan de relance pour la construction de logements ? C’est ce que dénoncent les associations de solidarité et de défense des mal-logés, au lendemain des mesures annoncées le 29 août par le Premier ministre (voir ce numéro, page 5).Particulièrement en cause : la révision à la baisse de deux mesures de la loi ALUR destinées à faciliter l’accès au logement, déjà ressorties moins ambitieuses que prévu du Parlement. Le recentrage de la garantie universelle des loyers (GUL), ainsi que la réduction à Paris du périmètre de mise en œuvre de l’encadrement des loyers, sont perçus comme de graves reculs. Des décisions injustes, considère l’Uniopss (Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux), « pour des milliers de personnes qui souffrent du mal-logement, tout en constituant un retour sans passer par le Parlement sur une loi votée par lui ».Tandis que le gouvernement annonce une GUL ciblant les jeunes salariés et les personnes en situation précaire, « seule une garantie véritablement universelle est à la hauteur du défi posé par la crise du logement », précise la FNARS (Fédération…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques