Réforme de l’asile : malgré des avancées, les associations craignent une mainmise de l’OFII
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : Maryannick Le BrisLecture : 6 min.
Elles dénoncent notamment les obligations imposées aux personnes hébergées dans le dispositif d’accueil, qui risque par ailleurs de demeurer insuffisant.
Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, avait, à l’été 2013, promis un équilibre dans la réforme du système d’asile, entre l’objectif de renforcer les droits des demandeurs – par de meilleures garanties dans les procédures, la réduction des délais d’instruction et l’accès à l’hébergement – et celui de limiter les abus. Après la phase de concertation nationale, jusqu’à l’automne dernier, et le rapport parlementaire qui a suivi, force est de constater que beaucoup d’acteurs, parmi les associations ou les professionnels de la justice, sont déçus du résultat. « Suspicion et contrôle sont les maîtres mots de la réforme » présentée le 23 juillet en conseil des ministres (voir ce numéro, page 57), résume la Coordination française pour le droit d’asile (CFDA). Selon elle, « l’architecture globale » du projet de loi « montre clairement que les associations n’ont pas été entendues ».Davantage d’examens accélérésSes membres – une vingtaine d’organisations, dont Amnesty International, la Cimade, le…
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