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Génération du labyrinthe

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« Rencontrer les enquêteurs de la brigade des mineurs, c’est faire le pari de pouvoir enquêter sur notre jeunesse dans ce qu’elle a de plus intime. Les flics ouvrent toutes les portes, fouillent tous les recoins ; ils observent la société au plus près. » C’est par hasard que Claire Berest s’est intéressée à la brigade de protection des mineurs (BPM). Elle faisait des recherches pour son prochain livre, dans lequel un des personnages devait être enquêteur. Le policier qu’elle rencontre l’impressionne – « Entendre le récit de crimes commis sur des enfants, et par des enfants, ouvre une porte qu’on laisse d’habitude soigneusement fermée », commente-t-elle. Depuis son expérience de professeure dans un lycée sensible, la jeune romancière s’interrogeait sur une jeunesse « en pleine mutation ». Enfants perdus répond à ce questionnement. C’est un document qui relève davantage de l’observation, de l’immersion, que de l’analyse. S’il est surtout centré sur les policiers parisiens du 12, quai de Gesvres, on y croise également, tour à tour, un pédopsychiatre, un homme politique, une éducatrice spécialisée et de nombreux enseignants, qui donnent peu d’espoir sur l’avenir des enfants et des adolescents…
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