… et démonte quelques idées reçues sur l’hygiène des sans-abri
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : E. C.Lecture : 2 min.
Ces propositions sont appuyées par une étude de l’Observatoire du SAMU social de Paris sur l’hygiène des sans-abri, menée auprès de 341 personnes installées dans l’espace public et de 667 autres accueillies en centres d’hébergement (1). Selon celle-ci, un quart des personnes vivant à la rue (26 %) n’ont pas vu un médecin depuis plus de deux ans.Au-delà, cette enquête vise à comparer les comportements en matière d’hygiène de la population sans domicile fréquentant les centres d’hébergement et de celle vivant à la rue, hors du circuit de prise en charge.L’étude a donc permis d’esquisser la spécificité de ces deux profils de sans-domicile, tendant à démontrer que cette population ne forme pas un groupe homogène. Dans l’espace public, sont recensées davantage de personnes en errance depuis moins de un an (25 %) et plus de dix ans (26 %), fréquentant les squats (13 % le citent comme un des trois hébergements principaux au cours des 12 derniers mois) et peu les centres d’hébergement, plus de consommateurs réguliers de drogues (12 % en consomment plus d’une fois par mois dans la rue contre 0,9 % dans les centres) et d’alcool. Les résultats de l’étude, selon le SAMU social, viennent par ailleurs…
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