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« Un gamin comme moi… »

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Philippe Menaut a découvert l’éducation spécialisée en tant que résident, il y est retourné comme professionnel. Lui qui traverse ses six premières années de vie sans tourments se voit soudainement diagnostiquer un handicap visuel. Puis pronostiquer une cécité. Si rien en lui n’a changé, le diagnostic, lui, change tout : on ne perçoit plus l’homme qu’à travers sa déficience, on lui retire son autonomie passée. « Dans l’ignorance, je suis né valide. Dans la connaissance, je suis devenu handicapé. Par méconnaissance, on me confisque ma validité », résume-t-il dans ce livre-témoignage au style soigné.L’école républicaine du début des années 1970 le pousse vers la sortie. Il passera dix ans dans un centre spécialisé pour enfants aveugles et amblyopes, où l’on traite ce malvoyant comme un aveugle, forcé à s’éloigner du tableau noir et à apprendre le braille. Inspiré par un éducateur spécialisé qui, à l’inverse des autres, ne verse pas dans la commisération, il se découvre une vocation. Et s’attire les moqueries de ses propres éducateurs, comme si « un gamin comme moi ne [pouvait] pas devenir comme eux ». Qu’importe, il devient éducateur spécialisé sans leur aval. Mis à la porte, enfant,…
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