Pour les députés, les CAF exercent de plus en plus de missions dans des conditions toujours plus contraignantes
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 15.09.2017Par : Florence TamerloLecture : 7 min.
Hausse importante du nombre d’allocataires (1), financement insuffisant au regard de missions de plus en plus nombreuses et ce, d’autant que le Parlement s’apprête à voter la baisse des cotisations familiales (2), mise en œuvre du revenu de solidarité active (RSA) et dématérialisation du réseau des caisses d’allocations familiales (CAF), réformes, certes nécessaires, mais mal digérées… Autant de facteurs auxquels la caisse nationale des allocations familiales (CNAF) est aujourd’hui confrontée et qui l’empêchent de mener à bien ses prérogatives, estime une mission d’information de l’Assemblée nationale emmenée par les députés Francis Vercamer (UMP) et Christian Hutin (PS), dont le rapport a été rendu public le 8 juillet (3). Dans tous les cas, insiste-t-elle, « la poursuite de la modernisation du réseau reste aujourd’hui indispensable ».Une activité croissante alors que les moyens sont contraints« Souvent sollicitées, les CAF se sont vu attribuer de nombreuses compétences qui les éloignent de leurs attributions initiales [famille, logement et solidarité] », relèvent les députés. Par exemple, elles assurent désormais la gestion d’un certain nombre de prestations pour le compte de tiers,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques