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L’ordinaire qu’on ne voit pas

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« Avant de préparer l’édition de ce livre, je n’étais guère optimiste sur l’avenir de l’emploi de mes semblables aveugles ou très malvoyants : d’une part, à l’exception de la masso-kinésithérapie, qui reste pour nous, du moins en France, la “profession royale”, les anciennes “niches” que constituaient les métiers traditionnels d’accordeur de piano, de standardiste ou de secrétaire n’ouvrent plus aujourd’hui guère de débouchés prometteurs ; d’autre part, partout dans le monde, le taux de chômage des personnes handicapées est de plus du double des citoyens valides », écrit Philippe Chazal(1) dans la préface de Témoignages de travailleurs aveugles. C’est dire s’il fut surpris d’entendre les 80 témoins qui lui ont parlé de leurs « vies bien ordinaires », qui exercent – souvent, en plus du braille, grâce à des aides techniques de plus en plus diverses et efficaces – une multitude de métiers comme enseignant, économiste, directeur commercial, diplomate ou boulanger. Ceux-là, il les qualifie de « volontaires » et d’« obstinés », ayant su « faire face à des obstacles qui apparaissaient infranchissables ». Mais l’ouvrage ne fait pas dans l’angélisme. Stéphane Forgeron, auditeur interne international,…
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