Parmi les allocataires du RSA, ceux en activité renoncent le plus souvent aux soins
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Publié le : Dernière Mise à jour : 05.09.2017Par : Eléonore VariniLecture : 2 min.
« Comment est votre état de santé ? », a demandé la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) aux bénéficiaires de minima sociaux dans une enquête menée à la fin 2012, portant notamment sur le renoncement aux soins (1). Moins de 60 % des allocataires du revenu de solidarité active (RSA) ont répondu « bon » ou « très bon ». Dans l’ensemble de la population, ce pourcentage s’élève à 77 %. La part des bénéficiaires du RSA se déclarant en « mauvaise » ou « très mauvaise santé » est, quant à elle, trois à quatre fois supérieure à celle de la population générale. De même, 28 % déclarent être limités depuis au moins six mois dans les activités du quotidien (contre 17 % parmi l’ensemble de la population). En revanche, note l’étude, les bénéficiaires du RSA ne se distinguent pas de la moyenne de la population concernant la déclaration de maladies chroniques.A caractéristiques identiques, une femme allocataire a plus de risques qu’un homme de déclarer un état de santé altéré. Le niveau d’études est un autre déterminant significatif de l’état de santé perçu : comparés aux enquêtés titulaires d’un certificat d’études primaires, les bénéficiaires ayant…
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