72 % des femmes bénéficiaires de l’aide alimentaire sont en surpoids, selon l’InVS
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : É. V.Lecture : 2 min.
« Des données inédites qui interrogent sur la santé publique » : l’Institut de veille sanitaire (InVS) souligne l’intérêt des résultats de l’étude Abena (Alimentation et état nutritionnel des bénéficiaires de l’aide alimentaire) (1) sur la situation des femmes ayant recours à l’aide alimentaire dans six territoires urbains (2) en 2011-2012. Première donnée majeure : dans la population étudiée, la prévalence du surpoids (72 %), voire de l’obésité (35 %), est non seulement exceptionnellement élevée par rapport à la population générale (17 %), mais elle s’aggrave (seulement 29 % d’obèses recensées lors de l’étude Abena 2004-2005).Le risque d’obésité est associé au niveau scolaire peu élevé, à l’absence de couverture complémentaire (posséder une mutuelle ou une assurance complémentaire peut signifier avoir des ressources financières permettant un accès plus facile à une alimentation favorable à la santé, analyse l’InVS) ou encore au type d’aide alimentaire (les bénéficiaires de denrées à emporter sont davantage en surpoids que celles à qui l’on distribue des repas). Le surpoids est aussi lié, selon l’InVS, au temps de sommeil (l’obésité est plus élevée chez les femmes qui dorment moins…
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