L’ONPES publie une étude sur les publics « invisibles »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 08.09.2017Par : E. C.Lecture : 5 min.
Dans son rapport 2009-2010, l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) constatait que « les statistiques publiques appréhendent difficilement la grande exclusion, notamment lorsque les personnes concernées n’ont pas de domicile, ne recourent pas aux prestations sociales auxquelles elles auraient droit, ou encore sont en situation irrégulière sur le territoire français », ce qui rend l’action publique en direction de ces populations « très difficile à mettre en œuvre ». Il a donc confié au bureau d’étude FORS-Recherche sociale la réalisation de travaux exploratoires sur ces publics « invisibles socialement », dont les résultats ont été rendus publics le 17 juin (1).Des types d’invisibilité corrélésDéfinis comme des « groupes de population mal couverts par la statistique publique, peu visibles pour les pouvoirs publics et peu, ou mal, appréhendés par les politiques sociales », ils ont été classés en six catégories pouvant subir au moins l’un des cinq types d’invisibilité des personnes en situation de précarité identifiés au cours de cette étude :→ une invisibilité « politico-médiatique » ;→ une invisibilité sociale, qui renvoie plus spécifiquement à l’absence…
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