Publié le : Dernière Mise à jour : 15.09.2017Par : Caroline HelfterLecture : 1 min.
Bousculées par les mutations intervenues dans le champ de la protection de l’enfance, les maisons d’enfants à caractère social (MECS) n’auraient qu’une alternative : « évoluer ou à terme disparaître », selon Francis Batifoulier, consultant-formateur, qui a coordonné avec Noël Touya, directeur de MECS, la somme proposée ici par un collectif d’auteurs. Cette évolution est d’ores et déjà bien amorcée. Depuis plusieurs années, en effet, les maisons d’enfants se sont employées à approfondir la spécificité de leur mode de prise en charge et à diversifier leurs prestations. Articulant l’individuel et le collectif dans un quotidien qui est la matière première d’une « clinique éducative riche et diversifiée », l’internat est un dispositif particulièrement bien adapté à certaines situations, développent Sandrine Araguas, Arnaud Izal et Jean-François Larralde, éducateurs spécialisés. L’outil résidentiel garde aussi sa pertinence parce qu’il a su intégrer l’obligation de travailler avec les parents – même si « la prise en compte de ces derniers est si difficile à formaliser, à caractériser et à mettre en œuvre dans les pratiques professionnelles », témoigne Hervé Rolland, responsable d’une MECS…
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