Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : É.V.Lecture : 1 min.
« Souvent, ma mère doit expliquer aux gens que je ne suis pas mal élevée mais juste différente », raconte, à sa façon, Chaïma, 6 ans. Autiste, elle crie ou pleure toujours quand elle veut obtenir quelque chose, n’a aucune notion du danger et boit encore au biberon. Bast (1) a dessiné cette jolie petite brune dans les pages de son album C’est pas du jeu. Tout comme Kemil, Ania, Cannelle, Corentin, Gaëtan, Kérenna, Quentin et Yanis, tous membres de l’association Kemil et ses amis, qui regroupe des enfants handicapés et leurs parents. De par leur handicap (autisme, syndrome de West, leucodystrophie), leur quotidien est fait de multiples mésaventures. De l’annonce du diagnostic à la scolarisation, en passant par l’accès aux aires de jeux ou par les trajets en voiture, le chemin qu’ils doivent parcourir est bien différent de celui des autres familles. Le handicap est à l’origine de remarques fielleuses et parfois méprisantes de la part des « valides », de situations grotesques ou même périlleuses. La bande dessinée relate avec humour une trentaine d’anecdotes courtes et, hélas, authentiques. Mais tout n’est pas noir non plus : il y a les camarades de classe qui ne voient pas le handicap…
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