Quatre organisations signent une charte pour le logement des malades psychiques
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : Eléonore VariniLecture : 1 min.
« Disposer d’un logement ou d’un hébergement constitue un des facteurs majeurs de stabilisation pour des personnes en souffrance psychique, en permettant à la fois de préserver leur équilibre et de lutter contre les risques de précarisation et de stigmatisation », soulignent l’ANPCME, la FNAPsy, la FNARS et l’Unafam (1). Elles rappellent que 30 % des patients restent hospitalisés en psychiatrie faute de pouvoir accéder à un logement. D’autres, sous traitement médicamenteux, sont au contraire laissés dans des situations d’errance qui les mettent en danger.A la veille de la présentation des orientations du futur projet de loi sur la santé publique, elles ont signé une charte commune – qu’elles présentent comme « une démarche inédite entre deux domaines encore trop souvent cloisonnés » – destinée à inciter les élus à prendre en compte le bénéfice d’un « chez-soi » pour les malades psychiques. Ce texte pose plusieurs principes, dont : le droit à un logement et à un hébergement pour toute personne, l’accès à un accompagnement social au domicile (service d’accompagnement à la vie sociale, service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés, auxiliaire de vie…), une coordination…
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